Les dossiers de la RTGK

L’intersyndical de la fonction publique du Kasai-Oriental énonce le désordre généralisé dans le déroulement en cours, à Mbuji-Mayi, des opérations de recensement biométrique des fonctionnaires de l’Etat. Monnayage des fiches d’identification et des listes déclaratives, mise à l’écart de certains agants matriculés, autant de griefs à charge de chefs de divisions publiques, rapporte radiookapi.net

Mbujimayi Mbujimayi, le centre ville

L’imbroglio serait donc total dans cette opération, selon deux syndicalistes qui se sont exprimés à Okapi. « C’est déplorable. Les agents en fonction doivent être mécanisés, mais ils sont laissés de côté, au profit des nouvelles unités. Les chefs de service doivent mettre de l’ordre », explique l’un d’eux. Le deuxième de renchérir : « Il se pose un problème très grave qui concerne l’âge. Avant-hier, nous avons vu certaines autorités, 50 à 60 ans, se faire recenser ici. Mais un citoyen congolais qui a travaillé depuis très longtemps en tant que nouvelle unité, quand il passe devant les agents de recensement, on lui dit : non monsieur, vous avez un âge avancé, parce qu’il a 37 ans. Vous vous imaginez que cela s’appelle quoi ? C’est deux poids deux mesures. »
Pour le superviseur contrôleur, tous les cas mis à l’écart concernent les agents qui utilisent de numéros matricules déjà enregistrés dans le système avec d’autres personnes. Et aussi ceux qui présentent des fiches non approuvées par leurs divisions respectives. M. Hilaire Motuza s’explique : « Ce sont les mêmes matricules qui étaient utilisés par ceux qui les ont précédés. Je ne sais pas si on les vend ou on les distribue, les mêmes matricules utilisés par plusieurs autres personnes. ».